The Black Prints exhument les vieux démons du Rock’N’Roll et font revivre l’énergie et la fougue des 50’s sans être nostalgiques.

Deux ex-Dixie Stompers, un bassiste ayant troqué ses platform boots contre des santiags et un batteur plus proche de l’animal velu que de l’être humain. Voilà ce qui fait l’éclectisme de The Black Prints, car comme on dit: “La gomina ne fait pas le rocker”.

Ca martèle dur les bons vieux morceaux de Johnny Burnette, Gene Vincent, Crazy Cavan et consorts, sans pour autant tomber dans la reproduction disciplinée. The Black Prints s’approprient le Rock’N’Roll, le Rockab’, le Blues et les modèlent à leur sauce à grands renforts de Bigsby, de guitares tonitruantes et de rythmiques sauvages et cela pour mieux vous faire déhancher du pelvis, mes enfants. Ajoutez à la mixture une voix entre Cochran et Le King et un soupçon de washboard pour la “douceur” et vous aurez en plat chaud-bouillant du Rock’N’Roll qui déménage.

The Black Prints n’ont pour seul objectif que faire du Rock’N’Roll et de le faire bien.

The Black Prints sont presque aussi cools que Fonzie.

The Black Prints c’est à voir en live.